J'aime déja bien l'image de la main qui revient, enfin, on ne se sent pas perdue avec ces quatrins -c'est bien ça le nom ?- ils rythment, balisent, sont rassurant.
De plus j'ai aimé le premier qui m'a mit dans l'ambiance et qui me rassurait, je retrouvais la même impression aux "paragraphes" semblables du coup.
Ensuite, le passage avec les pivoines, le second paragraphe, donc, je ne l'ai compris qu'à la seconde lecture, j'avoue que sur le moment, je ne comprenais pas bien ce que je lisais -peut-être parce qu'il est tard.
Et puis j'ai adoré la passage avec les femmes. Le contexte, ce genre de personnages, de situation, d'ambiance me parle. J'ai donc tout de suite accroché, et j'ai trouvé cette phrase parfaite : "Elles ont peur d'abîmer leur beauté à attendre l'heure de partir". Franchement, si je dis que "j'aime ce texte" c'est en grande partie grâce à ce passage et surtout grâce à cette phrase.
Bien que j'aime autant la litanie rassurante qui joue sur les températures, j'aimerais plus sentir le froid de décembre, enfin, dans le troisième paragraphe, car j'aime le dernier qui commence en parlant de ces dames.
Et par contre, je sais que le poème n'est pas fini, heureusement car la dernière phrase perd le rythme, sonne moins bien.
De même, le "Tu as dû me trouver bien bête" m'a semblé tomber trop lourd.
Et je te l'ai dit j'ai dû relire le second paragraphe pour le comprendre en entier.
Mais j'aime définitivement le passage sur ces femmes.
Et la dure litanie du froid qui revient nous bercer.