Nouvelles courtes de spacypulp / commentaires libres

Je trouve que cette forme dessert mieux le choc, que le reste.

J'aime imaginer que l'immensité soit représentée par les feuilles blanches qui s'enchaînent.

Mais après je trouve que pour le reste la forme à moins d'utilité. Enfin, si, elle laisse place à l'imagination pour les lions, comme quelqu'un qui aurait commencé une histoire sans la raconter.

Pour l'autre je ne vois pas, surtout que le texte, tombe un peu à plat. On attend... On se dit que peut-être que tu vas réussir à débaucher un peu la forme, et créer une atmosphère entre les feuilles blanches, et les histoires en suspend.

Je suis un peu déçue du coup, mais c'est vrai que ça allait vraiment mieux, c'était vraiment génial avec "ma mère ne m'a jamais sucé. Jamais. JAMAIS"

Mais que pour le reste, il faut vraiment être sensible à la forme et avoir envie d'imaginer. C'est l'impression que j'ai eut. Après, moi, ça ne me dérange pas!

Tu nous a mal habitué !

La force qu'il y avait dans "ma mère ne m'a jamais sucé" s'évapore dans les autres.
Je pense savoir ce qui cloche. Du noir au milieu des pages blanches.

Disons, sur 20 pages :

la 5e "J'ai vu [...] cul"

la 7e "Il tirait une tronche..."

la 15e "Triste vie"


C'est un exemple ! Mai sje trouve que ça a beaucoup plus de force, comme avec les "JAMAIS". Que simplement des feuilles méditatives. C'est, certes, ta puissance, mais tu pourrais, sans perdre ces pages blanches. Donner plus d'appuie à ton texte.

Après, c'est mon impression, hein ? Je ne sais pas ce qu'en dise les autres !



"Histoire triste" Je m'e suis attendue à un truc HORRIBLE, AFFREUX, au milieu du reste.
Ca commencé tellement mal "la fille que j'aime"
Ah, c'était horrible comme impression, l'impression qu'un truc innommable va arriver.

Et félicitation, ça m'a bien fait marrer.
Et je me suis surtout moquée de moi même !
J'adore !

J'aime quand tu as une ironie acerbes, quand je vois ça en fait, notamment celles de spermes et de chiens. Parce qu'elles évoquent quelque chose de connu, et pas parce qu'elles choquent ou quoi.

Après, celle de l'opéra, me fait pensé aux phrases que j'écrivais avant, c'est un peu de la même veine, très court, et avec un jeu de mot du genre, mais pareil, elle n'est pas non plus, choquante. Pas comme si elle était mal dîtes mais déconnectée.

Et je pense que c'est ce qui plait, plus que l'effet de mise en page, de se retrouver dans le genre de truc que tu écris. Parce que, justement, le choquant ne viens pas de là je pense, puisque c'est des réflexions qu'on peut se faire (surtout la multiplication des pains !!! qui m'a fait bien rire). Par contre, le truc de l'Europe, par exemple ne semble pas "à notre portée", puis comme ça se veut choc, ça fait un peu type qui râle sur son canapé. Ca aurait plus de portée dans un contexte, genre justement, un type sur son canapé, qui boit de la kro, qui est pas forcément aidé etc... Le mettre en contexte lu, pour donner plus d'appuie au texte qui juste là, n'a pas la portée que peuvent avoir certains écrits très brefs ! Lui mériterait plus d'appui.

Alors que, voilà, la plupart de tes textes va très bien à se format. Juste que, oui, il faudrait aménager le "choc" pour qu'on y fléchisse, plus encore qu'après ces pages blanches.
Dire autrement pour ne pas avoir à faire de la mise en page mais le dire de façon violente je dirai.