Dieppe ouvrière, Deauville aristocrate

Il va falloir que je réécrive ce poème!

"Il y a bien d'autres plages, et bien d'autres villes
Mais toutes jettent leurs ports dans la même eau."

Je t'épouse.
Sans rire, j'ai été bercée tout du long. Au début, quand je lisais le tout début, je me suis dit "C'est pas pour moi, c'est personnel, et puis, la mer, le Nord, j'connais pas."
Et puis, le texte a glissé, doucement, les deux villes qui s'affrontent, enfin, sans le vouloir, les différences, tout ça, et la fin, cet appel, ce pieu lancé dans les coeurs.

"La mer est la même, pour les riches et les prolos
Il y a bien d'autres plages, et bien d'autres villes
Mais toutes jettent leurs ports dans la même eau."

Je t'épouse encore.
Et je pense à tous les bords de mer que je connais. Aux quelques bords de mer que je connais. Plus particulièrement à ceux que j'aime.
Que dire de plus ?

Ah si, j'aime nettement mieux la musicalité de ce texte, que les "cassures" des zones industrielles.
Enfin, tu vois ?

Voilà.

Commenterai pas plus que ça : Ça me touche. Merci!

Et a mon avis, je suis pas le seul a penser qu'il n'y a rien d'autre a dire. Tout autre commentaire serai un peu pâle à côté de ton poème, je sais pas ce que vous en pensez les autres.

Totalement d'accord avec toi, Quelqu'un!

Quelque chose d'extraordinaire se dégage de ce poème. Une douceur, peut-être. Très agréable, en tout cas.
Même si, au départ, j'ai eu la même réaction que Matt.
En fait, je crois que j'ai accroché au... 4ème vers? "Ridicule et heureuse, et seule". Je me suis identifiée à ce personnage (toi), dès cette phrase.

Et autant, le ton saccadé de ton premier poème m'avait plu parce qu'adapté (enfin, je trouve) à ce que tu racontais, autant celui-là convient magnifiquement bien, aussi.
Peut-être m'a-t-il tout de même un peu moins parlé que l'autre, mais j'attends de voir la réécriture (s'il y en a une) pour me prononcer!

Merci pour ces petits moments de bonheur!